Festival Celt'in Boffres
718 entrées pour le premier festival celtique…
Pari tenu, pari gagné. Tous les signaux étaient au vert samedi 4 juin en soirée, pour ce premier concert de musique celtique dénommé “Celt’in Boffres” dans l’enceinte des remparts du château féodal.
Pas de pluie, la vie d’avant a repris avec des gens détendus, heureux de retrouver cet air de fête, de sortie, dans ce lieu qualifié de magique, commune de naissance du célèbre compositeur cévenol Vincent d’Indy. La musique résonnait au pied des remparts dont le mur d’enceinte servait de paravent aux artistes sur scène.
Trois groupes celtiques se sont succédés – Cauldron, Triskeelt et Nataverne, et ils ont enflammé les 718 visiteurs venus parfois de loin, notamment des fans qui suivent leurs groupes ardéchois favoris mais aussi le premier nommé, originaire de Toulouse. Assis par terre, sur des chaises ou bien debout, la foule des grands jours est venue envahir ce lieu dans une ambiance festive. Le coin buvette fut constamment pris d’assaut mais c’est vrai qu’il faisait une chaleur lourde.
À l’entrée, le décor était planté. Dans la petite rue, c’est une longue file d’attente qui provoquait des bouchons. Derrière les guérites en carton, l’on apercevait des visages pour encaisser l’entrée (10 €) et effectuer une surveillance. Les 70 bénévoles étaient sous la responsabilité d’Estelle Boulanger, présidente du comité des fêtes en charge de ce festival, qui s’est dite ravie, le lendemain matin, en effectuant le bilan.
Ce festival a vu aussi défiler tout au long de la soirée jusqu’à point d’heure dans la nuit étoilée, les candidats de tous les partis politiques aux élections législatives, maires ou représentants de communes des alentours, Christian Feroussier (vice-président du conseil départemental) et Jacques Dubay (président de la communauté de communes Rhône Crussol).
En ouverture de ce premier festival, devant un parterre d’élus et de visiteurs, Hubert Juge, maire, a souligné cet engagement, ce pari, dans lequel la commune s’est elle aussi investie et également le prêt de matériel de la part de communes voisines. La bonne nouvelle finale, c’est le bilan positif sur le plan financier, permettant de pérenniser la seconde édition en 2023.